UE: un don de 60 millions d’euros pour le programme d’appui à l’éducation, la recherche et l’innovation, en Tunisie

    La commission européenne a accordé vendredi à Tunis, un don de 60 millions d’euros (plus de 146 millions de dinar) pour le financement du programme d’appui à l’éducation, la mobilité, la recherche et l’innovation (EMORI), en Tunisie.
    La convention relative à ce don a été signée par le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération Internationale, Fadhel Abdelkefi, en présence du Commissaire européen chargé de la Recherche, de la Science et de l’Innovation, Carlos Moedas et des ministres de l’éducation, et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Neji Jalloul et Slim Khalbous.
    Ce programme s’inscrit dans le cadre unique d’appui 2014-2016, de coopération entre la Tunisie et l’UE, il vise à soutenir la stratégie tunisienne de développement durable à travers l’amélioration de la qualité du système éducatif, l’encouragement de l’ouverture des centres de recherche scientifique sur l’environnement économique et l’amélioration de l’employabilité des chercheurs.
    Le programme axe sur le développement de la gouvernance dans le secteur éducatif, la modernisation des normes de l’infrastructure de base des établissements éducatifs, la promotion des programmes de l’éducation préparatoire, le renforcement des compétences des personnes en charge de la réforme, ainsi que du cadre éducatif à travers le système de la formation continue, outre la contribution à l’élaboration d’une stratégie globale pour la généralisation de l’école numérique et la prévention de l’échec scolaire.
    S’agissant de la recherche scientifique, le programme vise à permettre aux centres de recherche de tirer un meilleur profit du programme cadre européen pour la recherche et l’innovation « horizon 2020 », à soutenir l’innovation dans le secteur privé, à travers le renforcement des liens entre les universités et les centres de recherche et la création d’une agence nationale d’évaluation de la qualité, outre l’amélioration de l’employabilité des étudiants.
    Abdelkefi a affirmé à cette occasion, que la réforme des systèmes éducatif, de la recherche et de l’innovation, constitue aujourd’hui l’une des principales réformes que le gouvernement entend réaliser étant donné son impact positif sur la valorisation de nos ressources humaines qui constituent la locomotive du développement et la source de création de richesses.
    Le ministre s’est, encore, félicité du niveau de coopération existant avec les différentes institutions de l’UE et exprimé son souci de la développer et de la diversifier davantage.