Un mécanisme national de coordination et d’échanges d’informations sur les produits chimiques est en cours d’élaboration

    Un projet de conception d’un mécanisme national de coordination et d’échanges d’informations sur les produits chimiques et les déchets dangereux est en cours d’élaboration, a annoncé, jeudi, la secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires locales et de l’Environnement, Basma Jebali.
    Le ministère des Affaires locales et de l’Environnement s’emploie, également, à concevoir des projets de textes législatifs et procéduraux et un plan national d’adoption du système général harmonisé de classification et d’étiquetage des produits chimiques, a-t-elle ajouté.
    Un plan national de communication et de sensibilisation en matière de gestion de ces produits est aussi en cours d’élaboration, a indiqué la secrétaire d’Etat, soulignant que la limitation des risques sanitaires et environnementaux liés à ces produits nécessite la mise en place de systèmes de sécurité chimique qui couvrent toute la chaîne de gestion de ces produits.
    L’importance de la sécurité des substances chimiques est liée, selon l’oratrice, à la multiplicité et la diversité des produits chimiques existant dans le monde et dont le nombre s’élève à environ 100 mille produits chimiques, indiquant que 1500 nouveaux produits chimiques sont produits annuellement.
    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) précise que l’intoxication involontaire par les produits chimiques causent, chaque année, le décès de 50 mille enfants de moins de 14 ans.
    Elle a fait remarquer que la Tunisie a intensifié ses efforts pour inclure, au cours de la prochaine, l’aspect environnement dans la plupart des activités et domaines de développement prioritaires afin de concrétiser le développement durable et de consacrer la prévention.
    En exécution de ses engagements internationaux, la Tunisie n’utilise plus, selon la secrétaire d’Etat, plusieurs substances chimiques et pesticides dangereux qu’elle a remplacé par des produits moins dangereux.
    Par ailleurs, il a été procédé, en 2018, au classement national des produits organiques fixes ainsi qu’à l’actualisation du plan national de mise en oeuvre de la Convention de Stockholm et l’élaboration du rapport Étiquetage national relatif aux substances chimiques. Un système cohérent de sondage d’opinion concernant les produits importés a également été établi.