« Un projet de loi sur le crowdfunding sera présenté à la fin du deuxième trimestre 2018 à l’ARP » (Slim Feriani)

    « Un projet de loi régissant le mode de financement participatif ou le crowdfunding sera présenté, d’ici la fin du deuxième trimestre 2018, à l’Assemblée des représentants du peuple(ARP) « , a déclaré à l’Agence TAP, le ministre de l’industrie et des petites et moyennes entreprises (PME), Slim Feriani.
    Il a ajouté, à l’occasion de la journée régionale du Grand Tunis sur le thème :  » les PME : défis et opportunités  » organisée, mercredi, par l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (APII) que ce projet vise à reformuler le système de financement des PME et à diversifier les sources de financement, à travers la mise en place d’un nouveau mécanisme de financement alternatif et innovateur.
    « Le crowdfunding, qui est très connu dans les pays développés, notamment en Europe et aux Etats-Unis, aura un impact très important sur l’écosystème des PME tunisiennes et répondra au mieux à leurs besoins, surtout que le financement des PME et l’accompagnement post-création sont les principaux obstacles qui freinent ce type d’entreprises, a souligné le ministre.
    Il a, également, rappelé que le gouvernement a annoncé, récemment, plusieurs mesures en faveur des PME dont essentiellement, celle relative au Fonds d’appui aux PME, qui est devenu opérationnel début avril 2018, moyennant une enveloppe de 400 millions de dinars et aiderait à restructurer, sur trois ans, près de 600 PME en difficulté.
    De son côté, le membre du Bureau Exécutif de l’UTICA, Bechir Boujdey, a souligné que les PME, qui occupent une place prépondérante dans le tissu économique du pays, aspirent à une stratégie claire et des actions appropriées pour améliorer leur compétitivité.
     » Nous attendons de notre administration plus d’écoute et une réactivité sans faille pour apporter des solutions raisonnables attendues par les professionnels et un traitement convenable des PME existantes, surtout celles en difficulté « a encore ajouté Boujdey.
    Il a mis l’accent sur la nécessité de mettre en place une stratégie industrielle claire déclinée par approche sectorielle et une autre portant sur l’innovation, sachant que les PME et les différents secteurs industriels ont pâti, depuis la révolution, des conséquences de la non visibilité et d’un manque de stratégie industrielle.