La Franchise en Tunisie, un modèle d’affaire à développer

La Franchise en Tunisie, un modèle d’affaire à développer

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Malgré la forte expansion des chaines de franchise dans le monde, cette forme d’investissement n’a pas connue une évolution rapide en Tunisie. Ce type d’intégration économique peut établir une nouvelle culture économique en Tunisie qui pourra contribuer au développement des secteurs des services et de distribution. La franchise est un modèle d’affaires très rentable avec un risque minimum de faillite.

Depuis la publication de la loi régissant les franchises en 2008,  le ministère du Commerce n’a attribué que 28 licences seulement dont 11 licences d’engagement dans l’exploitation d’enseignes répartis entre les secteurs des restaurations, les sports et des agents immobiliers.
A ce jour, on dénombrerait  en Tunisie 14 enseignes américaines et 6 françaises. 57 pour cent des franchises sont actives dans le secteur de la restauration et 11 pour cent dans les cafés.
La Chambre de Commerce et d’Industrie de Tunis, consciente de l’importance des opportunités de partenariats que peuvent offrir les franchises ,  a soulevé l’importance d’élaborer un code de conduite afin d’assurer la transparence des transactions entre le propriétaire de la marque originale et l’exploitant de la marque ce qui permet d’éviter les problèmes qui peuvent survenir plus tard. Le secteur bancaire doit également jouer pleinement son rôle pour encourager de financement des franchises, en particulier pour les jeunes nouveaux prometteurs.

Bien qu’il appartienne à un réseau de franchise, le franchisé est propriétaire de son entreprise, il est donc juridiquement indépendant. Il bénéficie, ainsi, de l’image de marque et de la réputation de l’enseigne par rapport au consommateur.

Dans le même ordre d’idée, le franchisé bénéficie d’un système de gestion commerciale conçu et expérimenté par le franchiseur, d’où l’économie de temps liée à l’utilisation d’un savoir-faire existant et la réduction du risque financier. Le franchisé va également accéder à une maîtrise professionnelle supérieure à celle de l’homme de métier isolé grâce à la formation, à l’assistance et aux conseils permanents, aux outils pédagogiques.

En contre partie, le franchisé est tenu d’appliquer la stratégie commerciale du franchiseur et de respecter les normes du concept, les standards de qualité. Il est obligé, aussi, de suivre l’évolution du concept et du savoir-faire. Le franchisé est souvent obligé de s’approvisionner auprès du franchiseur ou des fournisseurs référencés.