La cour des comptes appelle à concrétiser les engagements de la Tunisie en rapport avec l’Agenda de développement durable 2030

La cour des comptes a appelé l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) à concrétiser les mécanismes de suivi et de contrôle de l’activité du gouvernement afin de concrétiser ses engagements (gouvernement) relatifs aux objectifs de développement durable (ODD) « Agenda 2030 ». Le gouvernement s’apprête à présenter son rapport sur l’exécution de ces objectifs au cours de cette année.
La cour des comptes a ajouté dans un rapport publié, jeudi, sur son site électronique sous le titre la disponibilité de l’Etat tunisien à concrétiser les objectifs du développement durable que la Tunisie a réalisé plusieurs attributs, lui permettant d’appliquer l’agenda 2030, précisant que l’engagement politique était claire, à travers l’adoption de la décision des Nations Unies n°1/70 et sa concrétisation dans le plan de développement 2016/2020.
Toutefois, la cour des comptes évoque plusieurs défaillances,
Soulignant l’impératif de réglementer les exigences du développement durable, dans des textes juridiques et d’instaurer des structures constitutionnelles et exécutives pour assurer le suivi et l’application de ces exigences.
Il s’agit également de faire preuve de plus de précision lors de l’élaboration des orientations nationales dans le domaine du développement durable et d’intensifier les actions de sensibilisation avec les partenaires de la Tunisie.
Il s’agit également de clarifier la relation entre les structures de l’Etat et le secteur privé, selon la cour des comptes.
L’Etat Tunisien a adopté la convention des Nations Unies (Agenda 2030) qui constitue un nouveau programme international de développement durable à l’horizon 2030.
Cette stratégie vise à lutter contre la pauvreté et l’iniquité, l’amélioration de la santé, de l’éducation et la croissance économique ainsi que d’autres objectifs, soit en totalité 17 objectifs, 169 buts et 232 indicateurs.
La cour des comptes a réalisé cette révision dans le cadre du programme de partenariat avec la cour des comptes des Pays-Bas, un nombre de structures de contrôle de Jordanie, Palestine, Irak, Maroc et de l’Algérie.
L’enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de 108 associations œuvrant dans les domaines du développement durable. La cour des comptes n’a reçu que 48 réponses.