La bienveillance au travail … un nouveau mode de management en développement continu !

Soyez gentil avec vos employés, conseille une équipe de chercheurs à l’université Binghamton de Management.

La plupart des gens n’échouent pas au travail à cause de leur incompétence. La plupart des gens qui se plaignent des conditions  de travail le font parce qu’ils ne comprennent pas la culture de leur organisation. La culture est la règle tacite de l’environnement. Bien que la culture d’une organisation puisse comporter de nombreux éléments, la confiance semble être un élément moteur de la manière dont les relations sont maintenues et, par conséquent, de la manière dont les affaires se déroulent. Si vous ne comprenez pas ce qui motive les relations dans votre organisation, vous risquez d’exister en dehors de la sphère d’influence, de travailler dur, d’accomplir des tâches et de vous demander pourquoi votre travail n’est ni reconnu ni récompensé.

Les émotions positives, comme la bienveillance, favorisent à la fois la créativité et la motivation des individus à s’engager dans des activités qui améliorent leurs talents, leurs compétences personnelles. On sait aujourd’hui que la bienveillance a un impact positif sur la diminution du stress. Fondamentalement, la bienveillance signifie une préoccupation pour le bien-être de personnes autres que soi-même.

Il est à mentionner que la bienveillance n’a rien à voir avec une forme de laxisme ou de faiblesse. Il ne s’agit pas de laisser faire n’importe quoi, sous prétexte de ne pas stresser les gens. Elle implique un certain nombre de comportements managériaux notamment : s’intéresser à ses collaborateurs, remercier, reconnaître ses erreurs, écouter, encourager, rassurer … au service de l’excellence relationnelle, de la qualité de vie au travail et de la performance globale de l’organisation. Raison pour laquelle elle intéresse d’ailleurs de plus en plus les chefs d’entreprise.

Les patrons bienveillants obtiennent de meilleurs résultats. Être gentil est vraiment rentable si vous voulez obtenir les meilleurs résultats. Cependant, vous devez être gentil et également imposer des objectifs et des critères clairs .Les patrons bienveillants croient en la gentillesse et la compassion, mais aussi en la discipline.

Le souci de la bienveillance ne peut servir les intérêts de chacun, car lorsque nous en aidons un autre dans l’espoir de le faire, nous en tirerons de plus grands avantages. La préoccupation doit être dirigée vers l’autre – le cabinet ou le personnel consulté- en soi, sinon ce n’est pas de l’altruisme ou de la bienveillance. L’altruisme ne concerne pas seulement les résultats de l’action, mais aussi la motivation de l’agent pour s’engager dans une telle action.

La bienveillance au travail  vise à générer un nouveau paradigme commercial qui dépasse de loin les pratiques commerciales conventionnelles. Nous parlons de ce qu’il faut pour créer cette réalité et concrétiser différentes possibilités que vous n’avez pas encore envisagées.

Par Amal BEN MZAHI – Doctorante en Sciences de Management à l’Université de Sousse