C’est ce que révèlent les données publiées par la Nigerian Upstream Petroleum Regulatory Commission. Selon cette Commission, le Nigeria a produit en moyenne 972 000 b/j au mois d’aout. Cette production est inférieure à celle de l’Angola qui se chiffre à 1,17 million b/j sur la même période.
Il faut donc noter que c’est la deuxième fois en 2022 et en l’espace de trois mois, que « le Nigeria ne parvient pas à maintenir son leadership continental en matière de production d’hydrocarbures », ont déploré plusieurs observateurs. Cette regression de la production nigériane de pétrole est imputable « actes de vandalisme des installations pétrolières et du vol de brut qui en découle ». Pour trouver une solution à ce vandalisme et vol, le gouvernement a recruté des entreprises de sécurité locales pour protéger les infrastructures pétrolières.