Le secteur cosmétique en Tunisie représente 1,6% du PIB, avec un chiffre d’affaires de 1,77 milliard de dinars et environ 20 000 emplois directs et indirects créés. Bien que le secteur ait un excellent chiffre d’affaires à l’exportation, son taux de couverture ne dépasse pas 60%. Au niveau international, le marché mondial des cosmétiques devrait atteindre 863 milliards de dollars d’ici 2024, selon Zion Market Research. En 2020, le chiffre d’affaires de la vente de produits cosmétiques en ligne a augmenté de 73% par rapport à 2019.
Le secteur en question est impacté par un marché informel évalué entre 600 et 800 millions de dinars et une pression fiscale importante. Les professionnels estiment que pour améliorer le secteur, il est nécessaire de développer les composantes telles que le savoir-faire, l’innovation, la main-d’œuvre, la matière première, ainsi que les opportunités offertes par les produits bios. Il est également important d’améliorer les cadres réglementaires et normatifs, ainsi que de renforcer les contrôles des produits.
Cependant, le secteur du cosmétique est confronté à des défis qu’il faut combattre, comme « l’image de marque éphémère, la saturation du marché, la surtaxation des inputs et des outputs… ». Pour le promouvoir,
La Tunisie veille de plus en plus au développement de ce secteur. Elle a « des partenariats avec des sociétés françaises » ont été établis et la Tunisie et « s’est engagée dans des travaux de sous-traitance et de production sous licence favorisant le transfert du savoir-faire entre les deux rives de la Méditerranée ».
