La dépréciation du dinar se répercute négativement sur le rendement du secteur de l’aquaculture

    Une commission a été constituée, par la Fédération nationale d’aquaculture, relevant de l’UTAP, pour suivre les évolutions des prix au niveau de la production du secteur, par rapport à l’accroissement du prix du revient, surtout que 80% de ce coût proviennent des intrants importés en devises (alevins, nutriments et traitements).
    La création de ladite commission avait été décidée lors d’une réunion de la fédération organisée, jeudi, à Monastir, pour débattre les répercussions négatives de la dépréciation du cours du dinar tunisien (face aux devises étrangères) sur le rendement du secteur de l’aquaculture.
    Cette commission a tenu, vendredi, sa première réunion à El Bekalta et a décidé de revoir le prix au niveau de la production pour le loup et la daurade.
    La Fédération a jugé que le prix de revient reste élevé par rapport au prix de vente, puisque le coût d’un kilogramme de daurade a atteint 11,5 dinars, alors que le prix de vente est de 10,5 dinars le kilo et a été relevé à 11 dinars par une précédente commission, « ce qui confirme que les producteurs souffrent de grandes pertes, en raison de ces importations de l’étranger ».