Le syndicat optera pour l’escalade si le ministère adoptera des mesures contre les enseignants du secondaire (Yacoubi)
Le syndicat optera pour l’escalade pour toute mesure prise par le ministère de l’éducation contre les enseignants pour leur engagement syndical, a affirmé dimanche, le secrétaire général de la Fédération de l’enseignement secondaire Lassaad Yacoubi.
Il a souligné dans une déclaration à l’agence TAP, en marge de la réunion de la commission administrative de l’UGTT, à Hammamet, l’attachement de la Fédération à des négociations sérieuses avec la tutelle et à la lutte contre l’attitude négative adoptée par le ministère en la matière.
Il a exprimé le souhait de parvenir une solution à la crise actuelle, durant la séance de négociation prévue lundi 12 mars, notant que la fédération ne reculera pas sans parvenir à un accord, d’autant plus que la commission administrative apportera son soutien au secteur de l’enseignement secondaire dans la concrétisation de ses revendications , comme c’était le cas pour les autres secteurs.
Il a fait remarquer que » la commission administrative tenue dimanche sera l’occasion pour exposer le point de vue de la fédération et clarifier le dossier notamment en ce qui concerne le dénigrement des enseignants.
» Toutes les tentatives visant à manipuler l’opinion publique sont démenties par la réalité, en témoignent l’absence de plaintes de la part des parents des élèves et le déroulement normal des cours et de l’année scolaire « , a-t-il dit, notant qu’en cas de conclusion d’un accord répondant aux attentes des enseignants, la fédération sera plus soucieuse de mettre fin à la crise actuelle.
La fédération générale de l’enseignement secondaire livre un bras de fer contre le ministère de l’éducation pour faire aboutir ses revendications. Les enseignants du secondaire ont observé une grève e 15 février, pour exiger l’augmentation des primes spécifiques, la réforme du système éducatif et le classement de l’enseignement en tant que métier pénible justifiant un départ à la retraite à 55 ans .
Elle avait notamment, menacé de ne pas divulguer à l’administration les notes du premier semestre et de mener une deuxième grève le 28 mars 2018.