La recherche scientifique ne contribue pas suffisamment au développement économique du pays (ministre de l’Enseignement supérieur)
En dépit de l’importance des activités de recherche, de la qualité des publications et des ressources humaines impliquées, le système de la recherche scientifique ne contribue pas suffisamment au développement économique du pays, a souligné, mardi, Slim Khalbous, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
La mise en application des résultats obtenus par la recherche scientifique figure parmi les grandes lacunes du système de la recherche scientifique en Tunisie, malgré sa grande diversité et l’importance de ses compétences, a-t-il précisé.
Lors d’un atelier régional pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient sur le transfert de technologies, organisé sur le thème « Commercialisation de la technologie et développement des compétences », il a indiqué que le rapprochement entre le secteur de la recherche scientifique de celui de l’économie figure actuellement parmi les priorités de la Tunisie
La recherche scientifique permettra aux entreprises économiques de les accompagner dans leurs démarches d’innovation et d’amélioration des performances, grâce à des conseils pertinents et des prestations de haute valeur, de les encadrer et aider à identifier leurs besoins en matière d’innovation technologique et d’œuvrer à la valorisation des résultats de la recherche et du transfert de la technologie.
L’atelier est organisé par le Programme de Développement du droit Commercial (CLDP) pour les pays de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient et financé par les Etats-Unis avec le concours de l’Agence Nationale de la Promotion de la Recherche scientifique (ANPR).
L’objectif de cet atelier est de promouvoir l’innovation en Afrique du Nord et au Moyen-Orient en discutant les défis et les solutions efficaces pour activer le système de transfert de technologie en Tunisie, en Algérie et au Maroc.
L’atelier vise également à encourager les universités et les centres de recherche à conclure des accords de partenariat public-privé afin de commercialiser la technologie et de créer des sources de financement supplémentaires pour les universités et les centres de recherche scientifique, tout en tirant profit des produits des brevets exploités et des licences, en vue de promouvoir le développement économique.
Environ 60 participants de la Tunisie, de l’Algérie, du Maroc et de Bahreïn ont pris part à l’atelier.