La Tunisie va abriter, en aout prochain (27 et 28), la 8ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD).

    C’est une opportunité pour renforcer la coopération tuniso-japonaise et d’instaurer un partenariat renouvelé, durable et fort entre le continent africain et le Japon, estime Bouden, qui va exposer, ce soir (1er avril 2022), lors de la réunion hebdomadaire de préparation du sommet de Tokyo, le sujet  de l’accord bloqué entre la Tunisie et le Japon.

    Présent à la cérémonie de coup d’envoi, l’ambassadeur du Japon à Tunis, Shimizu Shinsuke, a formulé l’espoir de parvenir à la signature de l’accord de coopération bilatérale Tuniso- Japonaise d’investissement, lors de la TICAD 8, rappelant que cet accord est soumis à l’adoption du gouvernement tunisien depuis des années.

    « La signature de cet accord permettra de véhiculer un message positif aux investisseurs japonais, dont plusieurs se déplaceront vers la Tunisie, à l’occasion de la TICAD », a-t-il noté.

    Le diplomate japonais a par ailleurs évoqué l’importance de ce projet de dessalement qui constitue l’une des solutions de lutte contre le stress hydrique en Tunisie.

    « Le Japon est disposé à poursuivre la coopération avec la Tunisie dans les domaines de l’agriculture, de mobilisation de ressources hydrauliques et de financement de projets hydriques, notamment le projet d’aménagement du barrage de Sidi Salem, qui vise à développer la capacité de stockage de l’eau, grâce au recours à une technologie japonaise », a-t-il encore déclaré.

    En effet, le projet de dessalement d’eau de mer à Gargour permettra de faire face au problème de pénurie d’eau au gouvernorat de Sfax et d’assurer l’approvisionnement régulier en eau auprès d’un million d’habitants, d’ici l’an 2035. La station de dessalement est d’une capacité de 100 mille m3 par jour dans une première phase, et de 200 mille m3 par jour dans une deuxième phase.

    Selon le correspondant de TAP à SFAX, la Cheffe du Gouvernement a refusé de donner une déclaration aux journalistes, qui ont voulu savoir la position du gouvernement quant à la poursuite de la crise de déchets à Sfax pour plus de six mois, ainsi que le sort de plusieurs grands projets bloqués dans la région, dont le projet Taparura, le projet de Métro…
    TAP