Une séance plénière consacrée à l’examen de l’accord d’un emprunt conclu entre la Tunisie et le FADES

La séance plénière tenue mardi, à l’ARP, a été consacrée à l’examen de l’accord d’un emprunt conclu entre la Tunisie et le Fonds Arabe pour le Développement Economique et Social (FADES), d’une valeur de 50 millions de dinars Koweitiens, soit l’équivalent de 400 millions de dinars (MD).
Cet emprunt, qui sera remboursé sur 30 ans, avec une période de grâce de 5 ans et à un taux d’intérêt annuel fixe de l’ordre de 5,2%, sera réservé au projet d’appui à l’enseignement primaire.
Ledit projet vise à fournir les moyens nécessaires pour assurer le développement de l’enseignement primaire, en remédiant à l’insuffisance des établissements scolaires, en menant des travaux d’extension et de réaménagement au sein d’un nombre d’écoles et en fournissant les meubles et les équipements nécessaires à d’autres écoles, dont notamment les équipements numériques.
En fait, le projet consiste en la construction de 50 nouvelles écoles, l’extension de 2000 autres établissements scolaires, et le réaménagement de 800 écoles. Il prévoit, également, l’acquisition de meubles et d’équipements pour la plupart des écoles, ainsi que des ordinateurs et des équipements numériques au profit de 500 établissements.
Le coût global du projet s’élève à 496 MD, sans prendre en considération les taxes. Le FADES participera à son financement à hauteur de 80%.
Un nombre de députés ont souligné, lors de leurs interventions, l’importance d’améliorer l’infrastructure et les conditions de l’enseignement dans les établissements scolaires, dans les régions intérieures du pays, estimant qu’un nombre d’écoles est menacé d’effondrement. D’autres ont évoqué le problème d’absence de protection aussi bien à l’intérieur de ces établissements que dans leurs environs.
La parlementaire Esma Abou El Hana a ajouté que la propagation de certaines maladies parmi les élèves est due au manque d’hygiène, à l’absence des services sanitaires nécessaires dans les écoles et les collèges, faisant remarquer que la baisse des taux de réussite dans le gouvernorat de Gafsa est imputé notamment aux mauvaises conditions d’enseignement subies par les élèves.
La députée Lilia Younes a évoqué, pour sa part, la faiblesse de la numérisation dans les écoles et les collèges et l’inexistence de moyens technologiques, appelant à mettre à niveau les instituteurs afin qu’ils puissent utiliser les nouvelles technologies.
Plusieurs intervenants ont souligné l’importance d’orienter le prêt vers ses objectifs réels afin d’améliorer les conditions de l’enseignement pour les écoliers et le cadre éducatif, à travers la mise à disposition des moyens de transport nécéssaires et le rapprochement des services, notamment dans les régions intérieures.