Climat des affaires et ouverture des entreprises tunisiennes sur la Cote d’ivoire

L’investissement au Côte d’Ivoire peut présenter de nombreux défis. Après la crise post-électorale de 2010- 2011, la Côte d’Ivoire a vite récupéré sa place sur le plan international avec le retour du siège de la Banque Africaine de Développement et l’installation de l’Organisation Internationale du Cacao à Abidjan. Depuis 2012, la Côte d’Ivoire connaît un succès économique remarquable, illustré par une croissance rapide du PIB. Le gouvernement a adopté un nouveau Plan National de Développement (PND) pour la période 2016-2020 qui entend transformer la Côte d’Ivoire en une économie à revenu intermédiaire d’ici 2020 et réduire davantage le taux de pauvreté.

Pour les entreprises tunisiennes, le marché ivoirien offre de nombreuses opportunités et présente certains chalenges. Le volume d’échanges entre la Tunisie et la cote d’Ivoire a augmenté de  29% sur les cinq dernières années. Si les exportations tunisiennes vers la Côte d’Ivoire représentent 11.5% des exportations destinées aux pays d’Afrique subsaharienne. La Côte d’Ivoire est la plus grande économie de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et représente 40% du PIB total de l’Union. Peut-être mieux connue comme le premier exportateur mondial de cacao, la Côte d’Ivoire exporte également du café, de l’huile de palme, du coton et du caoutchouc, c’est le 4ème pays exportateur de biens en Afrique subsaharienne, après l’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Angola. La Côte d’Ivoire, présentent de multiples potentialités. Ils sont de plus demandeurs de plusieurs produits de consommation : alimentation, équipements techniques, textile, habillement…

La Côte d’Ivoire dispose d’une infrastructure relativement développée par rapport à d’autres pays d’Afrique de l’Ouest avec un réseau routier de 82 000 km. Abidjan, la capitale économique du pays, abrite le deuxième plus grand port du continent, ainsi qu’un aéroport international moderne doté d’un vaste réseau de liaisons aériennes offrant des liaisons avec l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient.

Le gouvernement ivoirien de sa part encourage activement les investissements étrangers par le biais de fusions, d’acquisitions, des partenariats ou des startups. La Côte d’Ivoire dispose d’un centre de promotion des investissements, le CEPICI (Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire), qui fournit des informations sur les investissements et une assistance aux entrepreneurs souhaitant créer une entreprise en Côte d’Ivoire.

Cependant, certains règlements doivent également être pris en compte. Le secteur des affaires en Côte d’Ivoire se développe rapidement, créant de nombreuses nouvelles opportunités pour les entreprises. Avant d’entamer des affaires en Côte d’Ivoire, toute entreprise s’adapter aux réglementations locales. Cela implique d’être enregistré en tant qu’importateur et de couvrir les frais exigés par le pays.

Faire de bonnes recherches sur le potentiel du marché avant d’importer des marchandises semble nécessaire. Cela aidera les managers à décider dans quoi investir exactement. Il faut se concentrer essentiellement sur les besoins du marché. La Côte d’Ivoire est membre de l’Union économique et monétaire ouest-africaine. Cela signifie que la zone est alignée avec les règlements et les taxes de l’union.