Une conférence-débat à l’occasion de la publication de la 2ème partie du Rapport National sur l’Emploi – IACE le 29 septembre 2016.

L’IACE a organisé le Jeudi 29 Septembre à la Maison de l’Entreprise une conférence-débat à l’occasion de la publication de la 2ème partie du Rapport National sur l’Emploi. Considérant l’emploi en Tunisie comme l’une de ses préoccupations centrales, L’IACE a lancé une initiative dans le but de mieux comprendre les questions liées à l’employabilité des diplômés et de mieux cerner les contours du marché du travail.
Dans son intervention, M. Sellami a précisé que l’entreprise a essentiellement besoin de la compétence plus que d’autre chose. « Ce n’est pas parce qu’il existe une aide au recrutement que l’entreprise va recruter », lance-t-il.
Dans la même logique, il a avancé que le coût de l’emploi ne se résume pas uniquement au salaire de l’employé et/ou parce que 80% du salaire de l’employé est assuré par l’Etat que l’entreprise va se lancer dans un recrutement. Cependant, il n’a pas nié qu’un tel mécanisme soit une incitation importante pour une entreprise qui hésite à recruter, « mais ce n’est pas une solution suffisante pour régler le problème », insiste-t-il.
Il est à noter que le secteur des Tic(s) se trouve confronté à plusieurs problèmes. En effet, d’après le même intervenant, 33% de l’ensemble des chômeurs de l’enseignement supérieur sont des diplômé en Tic, ce qui constitue un chiffre considérable.
Cette situation est due essentiellement à l’inadéquation entre les besoins du marché de l’emploi et la formation reçue à l’université laquelle continue de mettre sur le marché de l’emploi des diplômés difficilement employables. En effet, seuls 15% des diplômés en TIC sont employables d’après une étude menée par la Fédération nationale des technologies de l’information et de la communication.
Il est à noter que le contrat de la dignité est un contrat d’un genre nouveau entre le jeune diplômé et l’entreprise. En ce sens que le recrutement est pratiquement garanti à l’expiration du contrat, lequel prévoit que l’Etat s’engage à prendre en charge une partie du salaire du jeune diplômé à hauteur de 400 DT alors que l’entreprise qui s’engage à le recruter devra lui verser la somme de 200 DT, durant toute la période prévue par le contrat.

Source: UTICA fédération des TICs