La Tunisie dispose d’un très grand potentiel pour être une plateforme d’éducation pour l’Afrique

La Tunisie dispose d’un très grand potentiel pour être une plateforme d’éducation pour l’Afrique, mais il faut que le secteur public et le secteur privé travaillent la main dans la main, en toute complémentarité et harmonie pour développer ce secteur qui, à son tour développera le pays et aidera le continent africain à améliorer la compétence de ses ressources humaines, c’est ce qui ressort de de la conférence thématique sur  » l’éducation, une économie du savoir « , organisée, mardi, dans le cadre de la Conférence Internationale de l’Investissement.
D’après le paneliste, Hichem Omezzine, directeur d’investissement à Actis, plusieurs problématiques dans le domaine éducatif sont communes aux pays émergents, dont la Tunisie, tels que l’inadéquation entre la formation et les exigences de l’emploi.
 » Les professionnels du secteur éducatif tunisien doivent faire des efforts pour pouvoir créer cette dynamique de complémentarité et solutionner ce problème de l’inadéquation « , a-t-il suggéré.
Toutefois, Omezzine a noté que la Tunisie est l’un des pays les plus avancés en Afrique, où le taux de scolarisation dans l’enseignement supérieur est au-delà de 30%, alors que la moyenne en Afrique est aux alentours de 10%, ce qui prouve que la Tunisie a une grande avance par rapport au reste des pays du continent.
Dans ce cadre, il a estimé que la Tunisie devra s’ouvrir davantage à l’international, à travers le lancement de projets de coopération dans le domaine de l’éducation, notamment avec l’Europe, mais aussi la Chine, les Etats-Unis et l’Afrique .