Clôture du projet « SINEAU », pour la mise en place d’un système d’information national sur l’eau

La clôture du projet de développement et de mise en place d’un système d’information national sur l’eau « SINEAU », a été annoncée, jeudi, à Tunis, lors d’un atelier national organisé à cette fin. Prévue pour décembre 2014, la clôture de ce projet entamé en mars 2013, a pris deux ans de retard.
Abdallah Rabhi, secrétaire d’Etat chargé des ressources hydrauliques et de la pêche a indiqué que ce système pourrait jouer un rôle dans « la mise en œuvre d’une stratégie nationale de l’eau, l’amélioration de la gouvernance et de la gestion des ressources hydrauliques, mais également dans la valorisation de cette ressource ».
 » Avoir un référentiel commun qui unifie, centralise et permet le partage de toutes les données relatives aux ressources en eau, favorisera la mise en œuvre d’actions de manière plus rapide et plus efficace  » a-t-il estimé.
Lotfi Nacef, directeur du projet a précisé que le projet SINEAU dont le coût s’élève à 3 350 570 d’euros (près de 8,2 millions de dinars) est cofinancé par la Facilité Africaine de l’Eau, l’Agence française de Développement, la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement.
« Il s’agit d’un système d’information fédérateur pour les différents intervenants œuvrant dans le domaine de l’eau, dont les principaux objectifs consistent à faciliter l’échange, l’accès et le partage des informations graphiques et numériques, optimiser le stockage et la conservation des données, mettre en place un référentiel commun, dont le but d’unifier la terminologie utilisée et fournir une plateforme pour mieux optimiser la gestion des ressources en eau et en sols, de suivre leur évolution et d’aider à la prises de décisions adéquates », a t-il relevé.
Ce projet s’articule en trois sous-systèmes à savoir  » le système de gestion des ressources en eau, SYGREAU (eaux de surface et souterraines), le système de contrôle de la pollution hydrique, COPEAU/SPORE et le système d’information et de suivi de la qualité des sols irrigués, SISOL. Le SINEAU englobera par la suite d’autres sous-systèmes (ONAS, CITET, SONEDE, ONAGRI, UTAP, INS…), afin d’impliquer tous les intervenants du secteur de l’eau », a-t-il encore fait savoir.