A l’occasion du séminaire national sur la lutte contre la corruption et la sécurité alimentaire organisé par l’Autorité nationale de lutte contre la corruption en collaboration avec le syndicat des employés de police municipaux à la maison des associations à Tunis capitale, le secrétaire d’état de la production de l’agriculture ,Mr Omar Bahi, a déclaré ce mardi 6 décembre 2016,que de nombreuses mesures doivent être prises pour contenir les manifestations de corruption liées à la promotion des produits, marchandises agricoles et alimentaires.

Le secrétaire d’état a, donc, expliqué que e phénomène est la cause principale  de l’écart conséquent entre le prix de la production et celui de la consommation. Selon lui ce phénomène, néfaste à l’économie et à la sécurité alimentaire, exige une nouvelle réglementation des marchés de gros et la modernisation des outils et des contrôles de transactions; rappelant, ainsi, que près de 50% des produits agricoles sont négociés dans le circuit parallèle.

Le secrétaire d’état a ajouté que le secteur de la viande rouge est le plus touché par ce phénomène, qui souffre de la faiblesse des abattoirs et du manque d’hygiène . Dans ce contexte, il a donc souligné la nécessité d’achever le plan de réhabilitation des abattoirs ce qui représente un élément  fondateur pour améliorer la qualité et la sécurité dans le domaine de l’agroalimentaire .

Le secrétaire d’Etat a souligné que le ministère de la l’Agriculture a lancé, à ce propose, une proposition visant à envoyer un Fonds pour la santé animale afin de financer la rémunération des enseignants et formateurs dans le cadre du programme de la protection de la santé des animaux. Cette solution permettra  de combattre les épidémies en soulignant la volonté et le soutien de l’UE d’intervenir pour atteindre cet objectif.

A noter que la ministre de la Santé Samira Merhi avait clairement fait savoir que les malades causées  par des aliments contaminés sont jusqu’à 200 maladies allant de la diarrhée au cancer. Tout cela reflète de façon alarmante la gravité de ce qu’elle a appelé «la corruption alimentaire » !