Les campagnes de dénigrement contre le Front du salut, sont une preuve de sa montée en tant qu’alternative politique et adversaire de poids ( Abdelaziz Kotti)

 » La poursuite des campagnes de dénigrement orchestrées contre certains dirigeants du front du salut, constitue en soi une preuve de sa montée en tant qu’alternative politique et adversaire de poids lors des prochaines élections municipales et législatives « , a affirmé, dimanche, Abdelaziz Kotti, député démissionnaire du bloc parlementaire de Nidaa Tounes.
Le front du salut est aussi un facteur d’équilibre au niveau du paysage politique du pays, a-t-il encore estimé.
Dans une déclaration à TAP, Kotti a qualifié  » de fausses et erronées  » les informations véhiculées récemment par certaines parties qui considèrent que la constitution du front du salut dans le pays est une tactique politique pour repositionner une grande partie des dirigeants de Nidaa Tounes sur la scène politique.
Il a relevé que le blocage du processus de transition démocratique, la domination et la main mise d’un seul parti, en l’occurrence
 » Ennahdha « , ainsi que la tension au sein du parti Nidaa Tounes et son impact sur la scène politique, ont constitué le principal facteur expliquant la création d’un nouveau pôle moderniste capable de surmonter la situation dangereuse que traverse le pays actuellement.
D’après Kotti, le front du salut œuvrera à assurer l’équilibre sur la scène politique.
Il ya lieu de rappeler que le front du salut est né après des concertations lancées, au début du mois de novembre 2016, entre les dirigeants de l’UPL (Union patriotique libre) et le mouvement « Projet de la Tunisie » sur la constitution d’un front politique centriste.
Le parti du Travail patriotique et démocratique, Al-Ichtiraki (socialiste) et le parti Thaouabet, outre les membres du comité directeur de Nida Tounes, et des personnalités indépendantes, ont rejoint le front.